Logiquement, certains se demandent s’il est possible de jeûner quand on souffre de cholestérol. En effet, les patients exposés à des taux trop élevés de “mauvais cholestérol” (LDL) sont astreints à un régime particulier.
Peuvent-ils se permettre une abstention de nourriture pendant de nombreuses heures ? Voilà ce que Mon Parrain Santé a découvert à ce propos.
Les adeptes du jeûne seront ravis d’apprendre que cette pratique a un effet positif si l’on souffre de cholestérol . Ainsi, non seulement il n’est pas contre-indiqué de ne plus s’alimenter pendant une certaine fenêtre temporelle si l’on a un trop haut taux de LDL, mais cela pourrait même être encouragé.
Bien sûr, cela n’empêche pas de faire attention aux aliments qu’on consomme.
Il est maintenant temps de zoomer un peu. Que disent les scientifiques au sujet du lien entre le jeûne et le cholestérol à ce stade ?
Vous verrez : une fois encore, ce rythme alimentaire particulier gagne des points !
Le jeûne : cet effet vraiment enthousiasmant sur le taux de mauvais cholestérol
Avant de vous révéler nos découvertes sur les bienfaits du jeûne quand on a des problèmes de cholestérol, nous aimerions apporter deux précisions :
- Nous ne prétendons en aucun cas vous livrer un traitement. Il reste indispensable de consulter un spécialiste.
- La remarque que nous avons faite concernant la possibilité de manger beaucoup de choses dans le cadre du jeûne intermittent n’exempte pas de supprimer ou modérer les denrées incompatibles avec un haut taux de LDL.
Ceci établi, vous l’aurez compris : les conclusions apportées par la communauté scientifique sont plutôt encourageantes.
À l’occasion de cette étude, des chercheurs se sont montrés très positifs quant à la manière dont le jeûne intermittent, spécifiquement, pouvait contribuer au maintien d’une bonne santé cardiovasculaire.
Comme on le sait, le “mauvais gras” se trouve souvent à l’origine de problèmes liés au cœur.
Et justement, le jeûne serait en mesure de favoriser la régulation des lipides et d’augmenter le taux de HDL, autrement dit le “bon cholestérol”. Bien sûr, une seule étude ne suffit pas à dépeindre une généralité. Mais les scientifiques concernés semblent optimistes.
D’autant que ce travail de recherche s’inscrit dans un plus large sillon. Ces dernières années, le sujet a intéressé plusieurs experts.
Certains traitements sont même envisagés grâce à ce rythme particulier. Mais est-ce vraiment adapté… à tout le monde ?
Jeûner pour faire baisser le taux de cholestérol : tout le monde peut-il le faire ?
Les rédacteurs de ce rapport se montrent tout aussi optimistes que leurs confrères ; ceux qui ont mené la recherche précédemment citée, donc.
Cela signifie-t-il que le jeûne pour régler les problèmes de cholestérol est une solution totalement réjouissante, sans exception ?
Pas exactement. Tout d’abord, un plus large panel de personnes devrait faire l’objet d’observations. Le rapport auquel on vient de vous renvoyer, typiquement, résulte d’une expérience menée sur des personnes non obèses.
Il faudrait donc voir dans quelle mesure les effets se confirment chez les gens à forte charge pondérale.
Et ce n’est pas tout. L’un des contributeurs du site Mayo Clinic, le docteur Francisco Lopez-Jimenez, dresse une liste (source) des personnes qui, pour des raisons variées, ne sont pas éligibles au jeûne :
- Les femmes enceintes
- Les personnes souffrant d’une maladie hépatique à un stade avancé
- Les gens dont le poids est trop bas
- Ceux qui suivent un traitement contre le diabète
Bien sûr, il est difficile de trouver une habitude, une pratique, une méthode que tout le monde soit en mesure d’adopter.
Mais nous tenions à faire cette précision pour montrer les limites d’une pratique supposant une interruption de plusieurs heures du cycle alimentaire sur certaines catégories de la population.
Il est important de ne pas y aller “au hasard”, et de prendre en compte votre situation personnelle – en étant accompagné(e) par un spécialiste – pour savoir si le jeûne ne pourrait pas avoir des effets délétères.
En effet, il serait dommage de remplacer un problème (en l’occurrence, le cholestérol) par un autre.
Le jeûne : pourquoi ce choix ?
Le jeûne consiste à ne pas manger pendant une période plus longue que d’habitude. La privation peut être conditionnée par des convictions personnelles, notamment sur le plan philosophique ou religieux.
En dehors de ces raisons (ou parfois en parallèle de celles-ci), il y a souvent l’objectif de perdre du poids. En l’occurrence, la star, c’est le jeûne intermittent.
De plus en plus populaire, il consiste à ne plus rien avaler (à part de l’eau) pendant une certaine période, allant généralement de 14h à 18h selon les programmes.
C’est sans doute pourquoi certains craignent une incompatibilité avec les soucis de cholestérol : le rythme habituel de sustentation est redéfini. Mais nous y arrivons.
Quoi qu’il en soit, pour simplifier, cette privation temporaire permet au système digestif de se reposer, de traiter au mieux les denrées assimilées.
Outre les effets prouvés en termes de kilos perdus, les experts ont constaté une amélioration des fonctions cognitives, un “boost” des performances sportives ou encore un effet sur l’humeur (source).
Ce qui attire les adeptes de ce jeûne intermittent, c’est la possibilité de pouvoir manger à sa guise pendant les phases d’alimentation.
Bien qu’il faille rester modérer (il serait dommage d’enchaîner cinq cheeseburgers…), le panel de possibilités est bien plus large que dans le cadre d’un régime classique.
Nous en arrivons maintenant à la question du cholestérol. Quel lien peut-on faire entre un taux de LDL (mauvais cholestérol) trop élevé et la pratique du jeûne ?
Le jeûne et le cholestérol : notre bilan
Encore une fois, il est strictement déconseillé de vouloir gérer votre taux de mauvais cholestérol sans l’aide d’un médecin, simplement en vous adonnant au jeûne intermittent.
En revanche, cette habitude peut s’avérer être un joli complément.
Elle viendra compléter vos efforts et serait même efficace dans d’autres domaines, en affinant votre concentration par exemple ! Il faut simplement s’assurer que votre état de santé ne soit pas incompatible avec cette pratique.
Ceci pris en compte, nous renouvelons notre enthousiasme envers le jeûne !