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Ortie et hypertension : un allié peu connu ?

Vous est-il déjà arrivé de vous promener dans la nature, de toucher une plante et de ressentir une sensation de brûlure ?

Si oui, il y a de fortes chances que vous ayez rencontré l’ortie, une plante réputée pour son effet urticant. Mais saviez-vous que cette plante, souvent considérée comme une nuisance, pourrait être un allié précieux pour votre santé ?

En effet, l’ortie est utilisée depuis des siècles en médecine traditionnelle pour traiter une variété de maux. Et aujourd’hui, nous allons nous pencher sur une question qui suscite beaucoup d’intérêt : l’ortie est-elle efficace contre l’hypertension ?

Points clés à retenir

L’ortie, une plante médicinale couramment utilisée, pourrait avoir un impact positif sur l’hypertension. Des études suggèrent que l’ortie peut stimuler la production d’oxyde nitrique, aidant ainsi à détendre les muscles des vaisseaux sanguins et à réduire la pression artérielle. De plus, l’ortie contient des composés qui pourraient agir comme des bloqueurs des canaux calciques, réduisant la force des contractions cardiaques et potentiellement abaissant la pression artérielle. Toutefois, des recherches supplémentaires sont nécessaires en vue de confirmer ces effets chez l’homme.

L’Ortie : plus qu’une simple plante qui pique !

L’ortie, cette plante verte qui pique et qui démange a souvent été notre bête noire lors de nos promenades en pleine nature. Mais ne vous y trompez pas, derrière son apparence rébarbative, l’ortie cache de véritables trésors pour notre santé.

Originaire d’Europe, d’Afrique et d’Amérique du Nord, l’ortie est utilisée depuis l’Antiquité pour ses vertus médicinales. Les Romains, par exemple, la frottaient sur leur corps pour se réchauffer. Pas très agréable, certes, mais efficace !

L’ortie, de son nom scientifique Urtica dioica, est riche en nutriments. Elle contient :

  • Des vitamines A, C et K
  • Plusieurs vitamines B
  • Des minéraux comme le calcium, le fer, le magnésium, le phosphore, le potassium et le sodium
  • Des acides gras et des acides aminés essentiels
  • Des polyphénols, des antioxydants qui aident à protéger nos cellules contre les dommages causés par les radicaux libres

Alors, toujours envie de fuir à la vue d’une ortie ?

L’ortie et l’hypertension : que dit la science ?

Maintenant que nous avons fait connaissance avec notre amie l’ortie, plongeons dans le vif du sujet : l’ortie peut-elle vraiment aider à lutter contre l’hypertension ? Selon certaines recherches (1*, 2*), la réponse pourrait bien être oui.

Des études ont montré que l’ortie pourrait avoir un effet hypotenseur, c’est-à-dire qu’elle pourrait aider à réduire la pression artérielle. Comment ? Eh bien, l’ortie pourrait stimuler la production d’oxyde nitrique, une molécule qui agit comme un vasodilatateur. En d’autres termes, elle aide à détendre les muscles de vos vaisseaux sanguins, ce qui permet à ces derniers de se dilater. Et quand vos vaisseaux sanguins sont dilatés, la pression artérielle diminue (1*, 2*).

De plus, l’ortie contient des composés qui pourraient agir comme des bloqueurs des canaux calciques. Ces derniers ont pour effet de relaxer le cœur en réduisant la force des contractions cardiaques. Résultat ? Une pression artérielle potentiellement plus basse (1*, 2*).

Cependant, il est important de noter que la plupart de ces études ont été réalisées sur des animaux ou en laboratoire. Les effets de l’ortie sur la pression artérielle chez l’homme restent donc à confirmer par des études supplémentaires.

Comment utiliser l’ortie pour l’hypertension ?

Si vous êtes tenté d’essayer l’ortie pour votre hypertension, vous vous demandez peut-être comment l’intégrer à votre routine quotidienne. Bonne nouvelle : l’ortie est une plante très polyvalente qui peut être consommée de différentes manières.

Tout d’abord, il est essentiel de préciser que les feuilles d’ortie doivent être cuites ou séchées avant d’être consommées. En effet, les feuilles fraîches d’ortie contiennent des poils urticants qui peuvent provoquer des irritations cutanées.

Mais une fois cuites ou séchées, les feuilles d’ortie sont parfaitement sûres à consommer !

Vous pouvez par exemple :

  • Ajouter des feuilles d’ortie séchées à vos soupes ou vos ragoûts
  • Les utiliser pour préparer une délicieuse tisane
  • Opter pour des compléments alimentaires à base d’ortie, disponibles dans la plupart des magasins d’aliments naturels

Cependant, avant de commencer à consommer de l’ortie pour votre hypertension, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé. En effet, bien que l’ortie soit généralement considérée comme sûre, elle peut interagir avec certains médicaments et n’est pas recommandée pour certaines personnes, comme les femmes enceintes.

L’ortie et l’hypertension : ce qu’il faut retenir

Alors, l’ortie est-elle la solution miracle contre l’hypertension ? Comme souvent en matière de santé, il n’y a pas de réponse simple. Les recherches suggèrent que l’ortie pourrait avoir un effet bénéfique sur la pression artérielle, grâce à ses propriétés vasodilatatrices et à sa capacité à bloquer les canaux calciques. Cependant, ces effets ont principalement été observés dans des études sur des animaux ou en laboratoire, et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats chez l’homme.

Mais même si l’ortie n’est pas un remède miracle contre l’hypertension, elle reste une plante fascinante avec de nombreux autres bienfaits potentiels pour la santé. Que ce soit pour réduire l’inflammation, aider à contrôler la glycémie ou soulager les symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate, l’ortie a beaucoup à offrir.

Alors la prochaine fois que vous croiserez une ortie lors de votre promenade en pleine nature, au lieu de l’éviter, pourquoi ne pas lui dire merci ? Après tout, derrière ses piquants, elle pourrait bien cacher des trésors de bienfaits pour votre santé.

Et n’oubliez pas, avant de commencer à consommer de l’ortie pour votre hypertension ou pour tout autre problème de santé, il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la santé.

Références :

  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9282742/
  2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5009491/

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