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Comment tenir un régime sur le long terme ?

Ha, les régimes ! Ce mot a de quoi faire trembler plus d’une âme. Comment tenir un régime sur le long terme et sans craquer ?

Nous sommes très nombreux à nous être fixé des objectifs alimentaires drastiques en nous promettant, face à la glace, de ne plus jamais toucher à la moindre gourmandise, et de s’en remettre aux vertus du quinoa ou du poisson maigre pour la nuit des temps.

Bon, j’exagère un peu, mais vous avez compris l’idée. On est souvent plein de bonnes intentions, après les fêtes par exemple. Un peu comme quelqu’un qui veut arrêter de fumer, on se dit qu’il suffit de le vouloir !

Mais ce n’est pas si simple. Souvent, une personne va arrêter son régime au bout de quelques jours et cela ne fait pas d’elle un être faible, non !

La raison est plus profonde, et plus humaine : le corps est une machine complexe, dont les mécanismes ont aussi bien trait au physique qu’au psychologique. Inutile de vous dire que dans le cadre d’un régime, le mental est particulièrement sollicité. La motivation et le sens du sacrifice sont mis à rude épreuve.

C’est pourquoi chez Mon Parrain Santé, nous tenons à vous donner quelques conseils pour que votre régime ne tourne pas au fiasco.

Dans cet article vous allez découvrir comment tenir bon !

Nous allons vous livrer des conseils réunis auprès de sources sérieuses, parmi lesquelles on compte notamment des diététiciens.

1. Ne pas se lancer dans un régime “maison”

Nous venons d’évoquer le régime d’après les fêtes et, soyons clairs : c’est souvent une résolution bricolée pour se donner bonne conscience.

Pour ma part, j’ai déjà entendu mon père s’exclamer, à l’issue d’un repas de famille, qu’il “ne mangerait plus jamais rien après Noël”. Devinez quoi ?

Il mange toujours. Et il est retombé plusieurs fois dans l’excès. Bien sûr, pendant deux ou trois jours, il s’est éloigné des gâteaux au chocolat et des aliments trop gras, mais très vite la gourmandise a repris le dessus.

D’accord, c’est un exemple un peu caricatural. Certains se fixent des objectifs personnels, sans aide, qui ne viennent pas d’un coup de tête hivernal, mais qui consistent à arrêter tel aliment ou à manger des quantités plus petites.

Nous avons en effet tous des intuitions quant à la manière dont nous pouvons maigrir, car nous connaissons nos habitudes alimentaires.

Le problème, c’est que rien ne remplace un (bon) régime officiel, travaillé et construit par des experts en la matière. Il tient compte de tous les besoins généralement ressentis par le corps humain, et des aliments nécessaires à les satisfaire sans tomber dans l’excès.

Mais ce n’est pas tout. Pour tenir un régime sur la durée, une supervision externe, un coaching tend à poser un cadre visible, tangible, et soutient la motivation de celle ou celui qui se lance dans cette aventure.

Cette recherche de « suivi » ne s’observe pas chez tout le monde, mais les scientifiques considèrent que c’est un plus non négligeable et souvent un facteur de réussite (1*).

En conclusion

Si vous souhaitez perdre du poids, un régime est encore plus efficace avec un encadrement professionnel. Être accompagné dans les différentes étapes de vos changements d’habitudes alimentaires permet de se fixer des repères et d’établir des objectifs clairs, adaptés à vos besoins et à vos limites.

2. N’avoir quasiment que des aliments sains chez soi

Loin des yeux… loin du ventre. Cet adage légèrement détourné permet de comprendre notre deuxième conseil : pour ne pas “craquer” pendant un régime, il est plus sage de s’interdire l’achat d’aliments trop gras, trop sucrés, ou qui ne correspondent tout simplement pas à vos objectifs.

En fait, il faut comprendre que oui, la nourriture peut être vectrice d’addictions, et de manière parfois beaucoup plus violente qu’on ne le pense.

Un grand nombre de recherches ont conduit à prouver l’immense impact que la santé mentale (dans une acception large du terme) pouvait avoir sur les habitudes alimentaires (2*).

On ne vous apprend sans doute rien mais dans certains cas, une personne qui rencontre des difficultés personnelles et en souffre psychologiquement va compenser par la nourriture.

Elle va alors tomber dans l’excès et manger certaines denrées qu’elle sait mauvaises pour la santé – du moins en trop grandes quantités – telles que les gâteaux, les chips, les bonbons…

Si vous faites un régime et que vous avez tout un monde de “malbouffe” à portée… vous risquez justement de craquer au moment où quelque chose de pénible vous arrive.

Même dans des phases plus heureuses, d’ailleurs, la tentation sait se présenter insidieusement : il peut être si tentant de sortir un paquet de chips du meuble pour regarder sa série préférée, n’est-ce pas ?

Pour ne pas céder… autant ne pas pouvoir céder. Lorsque vous faites vos courses, limitez strictement (ou supprimez carrément, selon les programmes) tous les produits qui pourraient entrer en conflit avec vos résolutions alimentaires.

Typiquement, si vous n’achetez pas vos chips préférées, les chances pour que vous en mangiez devant la télévision sont très réduites.

La barrière “géographique”, parce que vous devriez sortir expressément pour acheter vos petites denrées trop grasses, peut apparaître comme un sacré atout.

Cela permet de vous habituer à ne pas avoir de tentation dans votre maison et donc de tenir votre régime sur le long terme.

3. Se méfier des régimes trop radicaux

Lorsqu’on sort du dîner calorique de trop, qu’on “en a marre”, la tentation de tout changer immédiatement, d’établir une rupture nette dans ses habitudes alimentaires est forte.

En effet, on se dit parfois…

  • Que si l’on s’autorise des écarts, on ne fait pas vraiment d’efforts.
  • Que le moindre écart peut tout compromettre.
  • Qu’un vrai régime est un régime strict et contraignant.
  • Que les dégâts sont déjà trop nombreux, et que le seul moyen de les réparer, c’est de ne plus jamais faire d’erreur.

Tout cela nous rend finalement trop exigeant envers nous-mêmes. Certes, les régimes demandent des concessions… mais il ne s’agit pas non plus de se punir !

Des scientifiques très sérieux, dont les recherches touchent autant à la psychologie qu’à la sociologie et à la diététique, ont montré que la confiance en soi jouait un rôle dans les choix alimentaires (3*).

Une personne qui veut s’interdire soudainement le moindre carré de chocolat… n’a souvent pas assez confiance en elle.

Ses anciens abus alimentaires lui renvoient l’image de quelqu’un qui ne sait pas se contrôler et n’est pas capable de faire une exception sans la transformer en routine.

Or on sous-estime trop souvent les capacités de l’esprit humain ! Vous pouvez petit à petit établir une différence, au niveau de vos perceptions mentales, entre les petits plaisirs qu’on s’accorde et la boulimie incontrôlée.

Ceci fait, pour maigrir efficacement et tenir sur la durée, il est possible de trouver un intermédiaire : se montrer prudent la plupart du temps, mais s’accorder une gourmandise pour ne pas risquer de tout abandonner.

En conclusion

Il est bien d’être suivi par un professionnel, mais vous devez aussi être votre propre allié dans la lutte contre l’excès de malbouffe. Ainsi, ne vous fixez pas des objectifs trop contraignants juste pour compenser, de manière presque autopunitive, les excès passés. Préférez une approche méthodique et sage à une sorte de bouleversement brusque.

4. Suivre son progrès

Ce conseil est valable pour de nombreuses autres résolutions dans la vie : un des meilleurs moyens de tenir bon pendant un régime, c’est d’en suivre la progression de manière concrète, « journal de bord » à l’appui.

Cela ressemble à un conseil superficiel, et pourtant : les bienfaits d’un autocontrôle régulier ont été cliniquement prouvés (4*).

La tendance est d’autant plus forte à l’ère du tout connecté. Les smartphones ont leurs détracteurs, mais il faut avouer qu’ils sont bien pratiques sur certains points, et notamment au niveau organisationnel.

De nombreuses applications, qu’on vous laisse découvrir, permettent à l’utilisateur d’enregistrer le « log » des denrées qu’il a consommées, les calories que cela représente, le sport effectué pendant une période donnée, etc.

Si l’on peut dire, le régime se “matérialise” : ce n’est plus une résolution flottante, elle est tangible.

Promis, ce n’est pas une expérience inventée pour étayer mes explications : la deuxième fois où j’ai réussi à perdre du poids de manière considérable, c’était grâce à une solution digitale. Chaque jour, je pouvais réguler, contrôler mes apports. Quand j’exagérais, je le voyais tout de suite.

De simples lettres rouges affichées à l’écran peuvent faire la différence. Une notification s’avère parfois cruciale.

Synthétisons et complétons justement les avantages sous-jacents à l’utilisation d’une application pour faire un régime.

Pourquoi utiliser une application dans le cadre d’un régime pour tenir sur le long terme ?

  • Une application permet de se placer des balises claires et chiffrées.
  • Les logiciels (si on les choisit bien !) sont construits autour d’une base de données contenant des informations précises concernant la diététique. Il est révolu le temps où il fallait décortiquer chaque étiquette dans les magasins !
  • Une application, contrairement à nous, ne perd jamais la notion du temps et saura rapidement vous prévenir d’un glissement dangereux vers d’anciennes habitudes.
  • Certains apprécieront la possibilité de partager ses accomplissements sur les réseaux sociaux, même si évidemment cela n’est pas une fonction primordiale.

Attention cela dit : si vous consultez déjà un diététicien, et qu’il vous conseille lui-même un programme, n’en rajoutez pas un autre par-dessus. Une méthode à suivre, c’est déjà bien !

5. Ne pas se laisser envahir par la faim

Lorsqu’on commence un régime, on peut vite avoir très faim. La tentation de se faire violence est alors forte, pour se prouver qu’on est, disons, plus fort que ça

Mais plus fort que quoi, exactement ? La satiété résulte d’une mécanique très complexe, et il paraît tout de même compliqué de lui lancer des défis…

Nous vous conseillons donc d’opter pour des encas sains.

Autrement dit, si vous vous réveillez au niveau de la nuit avec le ventre qui gargouille ou qui crie famine, plutôt que de le laisser geindre, faites votre choix parmi les denrées qui combleront le creux sans compromettre vos efforts.

Dans cet article, nous dressions la liste des « grignotages » acceptables. En voici une synthèse :

Quelques exemples d’aliments sains pour grignoter

  • Certains fruits, comme les kiwis ou les cerises douces.
  • Le yaourt, à moins de ne pas choisir des variétés trop caloriques.
  • Les noix, peu caloriques et globalement excellentes pour la santé.
  • L’avocat, dont le gras ne doit pas vous effrayer : il ne fait pas partie des “mauvais” !
  • Le chocolat noir (70% minimum), la déclinaison la plus saine de cette denrée gourmande.
  • Les œufs, délicieux sans provoquer de débordements nutritionnels.

En conclusion

Mieux vaut combler un creux que de l’ignorer sans que cela devienne une habitude, bien sûr ! Nous venons de vous faire quelques propositions de mets à savourer lorsque la faim devient trop forte. Mais attention : certains ne sont peut-être pas compatibles avec tel ou tel régime spécifique. Dans le cadre d’un programme alimentaire très cadré, n’hésitez pas à vous renseigner avant de céder pour un aliment.

6. Trouver le régime qui vous convient le mieux

Il ne s’agit pas de débusquer le régime miracle à tout prix… d’ailleurs, vous risquez de chercher longtemps.

De notre côté, nous sommes convaincus qu’il n’existe pas ! Pour tenir bon, rendre vos résolutions pérennes et utiles, il faut aussi que le parcours diététique vous corresponde.

De nombreux facteurs sont à prendre en compte, tels que votre âge, vos habitudes alimentaires antérieures, ou encore votre environnement.

Évidemment, un expert devrait vous aider à identifier les meilleures stratégies… mais vous devrez aussi écouter votre corps pendant les premières étapes du régime, parce que comme on le répète très souvent chez Mon Parrain Santé, chaque corps est différent !

Comment tenir bon pendant un régime ? Notre bilan

C’est une évidence : un régime commence dans la tête. Alors évitez de vous lancer dans l’aventure sur un coup… de tête, justement. Préférez une transition douce à un changement brutal et sans concession.

N’oubliez pas qu’un régime réussi est un régime dont les effets peuvent se constater sur le long terme.

Ainsi, on vous conseille de tout mettre en place pour “tenir bon”. Voici un rappel des principaux angles d’attaque pour une opération régime réussie :

  1. Ne pas se lancer dans un régime maison
  2. N’avoir quasiment que des aliments sains chez soi
  3. Se méfier des régimes trop radicaux
  4. Suivre son progrès
  5. Ne pas se laisser envahir par la faim
  6. Trouver le régime qui vous correspond

Dans tous les cas, ne soyez pas trop durs envers vous-mêmes ! Ne vous enfermez pas dans un régime autoritaire dont vous seriez la victime. N’oubliez pas que le plaisir est important pour éviter les trop grandes frustrations.

Bref, pensez à votre mental, c’est grâce à lui que vous tournerez à plein régime… sans avoir le ventre vide pour autant !

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