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Douleur vésicule biliaire et stress : prouvés scientifiquement

Vous vous demandez si le stress peut provoquer des douleurs au niveau de la vésicule biliaire ? Cela tombe bien : nous nous sommes renseignés sur la question.

Nous avons exploité nos réseaux d’information pour trouver des explications pertinentes et complètes. Et voici ce que nous avons découvert…

Selon certaines études très sérieuses menées sur le sujet, le stress pourrait effectivement s’avérer comme étant l’une des causes majeures des problèmes liés à la vésicule biliaire. Des investigations supplémentaires doivent encore être menées, mais cela pourrait permettre de développer des thérapies encourageantes pour réduire les douleurs parfois très pénibles liées à cet organe.

Dans tous les cas, il est important de consulter un spécialiste, puisque d’autres phénomènes d’ordre physiologique peuvent être sous-jacents à ces symptômes.

Dans les lignes à venir, nous allons examiner plus en détail le lien entre le stress et les douleurs liées au siège humain de la bile ; plus exactement par rapport aux sensations désagréables, voire insupportables que l’organe peut entraîner.

Et vous connaissez notre topo : nous avons été habiles hier, nous le sommes aujourd’hui, et nous comptons le rester ! Nous traitons toujours nos sujets avec le plus d’adresse intellectuelle possible !

Quand le stress s’en mêle : les conséquences du mental sur le physique

Nous allons zoomer sur la corrélation entre la gestion d’une situation difficile et l’apparition de douleurs au niveau de la vésicule biliaire dans quelques lignes.

Avant cela, nous tenons à rappeler quelques informations importantes sur la manière dont l’état d’esprit peut impacter la santé du corps sur un plan plus général.

La médecine chinoise traditionnelle, à ce propos, se montre plus ouverte, plus systématique concernant le lien entre le mental et le physique.

La plupart des techniques thérapeutiques développées dans cette région du monde entretiennent un lien ténu avec la spiritualité.

Ainsi, les techniques de méditation ou les traitements alternatifs tels que l’acupuncture s’avèrent amplement reconnus et pratiqués.

Si nous faisons cet interlude, c’est parce que dans le cas de la vésicule biliaire justement, des techniques ont été développées en médecine chinoise.

Pour les plus attachés d’entre vous à la science locale, sachez qu’en l’occurrence cela ne relève pas de la simple croyance, puisque des recherches en laboratoire ont pu déterminer un lien entre la détresse psychologique et l’intégrité du système immuno-endocrinien (source).

Pour rappel, ce dernier est une pièce cruciale dans le système de circulation hormonale ; il est le garant d’une stabilisation des flux et d’une coordination entre les différents organes.

Maintenant que nous avons posé ces bases, voyons comment se traduit le lien entre les douleurs à la vésicule biliaire et le stress que l’on peut ressentir.

Stress et vésicule biliaire : ce que disent les spécialistes de la médecine chinoise traditionnelle devrait vous étonner

Il est rare que nous évoquions la médecine chinoise traditionnelle, et nous évoquerons la médecine conventionnelle dans le paragraphe suivant par ailleurs.

Mais cette branche de l’approche thérapeutique permet quand même de comprendre certains mécanismes psychosomatiques qui permettent de comprendre la manière dont nos pensées et nos ressentis impactent la vésicule biliaire.

Comment vous le savez sans doute, contrairement à la médecine occidentale qui n’en fait pas de cas, la médecine chinoise attache une certaine importance aux énergies.

Et vous serez sans doute surpris d’apprendre que la vésicule biliaire est considérée comme l’un des principaux sièges et carrefours de l’énergie mentale. Ainsi, il s’agirait d’un lieu stratégique par rapport à la gestion du stress.

Cette connexion ne se résume pas à des pratiques traditionnelles. Cette étude, notamment, a conduit les chercheurs à se pencher sur l’activation du point Yanglingquan (GB34), un méridien situé au niveau de la vésicule biliaire.

Ils en sont venus à la conclusion que viser cette zone en acupuncture était susceptible d’apaiser la détresse psychologique, en agissant sur certaines zones du cerveau.

Quand on y réfléchit – et on ne plaisante même pas, pour le coup ! – l’expression “se faire de la bile” n’existe pas pour rien. Le lien entre la psychologie et la production de la bile est autant inscrit dans l’inconscient populaire que dans les consensus scientifiques.

Car justement, la recherche occidentale n’est pas avare d’observations allant dans ce sens. Voyons plutôt.

Stress et vésicule biliaire: la conclusion surprenante des chercheurs en médecine conventionnelle

Une étude anglaise a été justement menée en 2004 et a permis aux scientifiques de constater un lien fort entre les douleurs à la vésicule biliaire et le stress. Comme souvent, on peut parler d’une relation bilatérale.

Il faut comprendre par là que le stress se trouve susceptible d’amplifier les afflictions touchant cette zone du corps. Mais de même, les complications peuvent… provoquer du stress.

Au-delà de ce cercle vicieux connu, il y a un aspect passionnant de notre psychologie (et de son influence sur la santé physique) qui ressort de la fameuse étude anglaise.

Apparemment, les individus qui sont exposés à un stress social particulier de subordination seraient plus à même de retenir la bile, causant ainsi des problèmes par truchement à leur vésicule biliaire.

C’est évidemment très spécifique. On parle là des situations où une personne se sent inférieure à une autre, où elle doit répondre à des ordres parfois abscons ou se soumettre sans pouvoir échapper à une emprise.

Mais l’observation semble pouvoir s’étendre, à une échelle différente, aux autres formes de stress que l’on peut ressentir dans la vie en collectivité.

Ainsi, la psychothérapie serait l’un des moyens privilégiés pour réguler les flux biliaires, ainsi que d’autres techniques plus spirituelles comme la méditation.

L’idée est d’atteindre une certaine sérénité pour éviter au maximum les rétentions. Ces dernières sont susceptibles de provoquer la création de calculs biliaires qui, comme on le sait, impactent dangereusement cet organe sur le moyen et long terme. Les douleurs s’avèrent alors difficiles à vivre.

Le stress et la vésicule biliaire : un lien vraiment intéressant

Nous avons vraiment été enthousiasmés lors de nos recherches concernant le lien entre les émotions négatives, le “stress social” et la vésicule biliaire. Bien sûr, il n’y a rien pour se réjouir si l’on pense aux problèmes de santé en tant que tels.

En revanche, ce qui rend optimiste, c’est la manière dont une science orientale vient rejoindre nos approches conventionnelles du corps humain.

La rupture est encore souvent nette entre ces deux univers. Dans le cas de l’organe qui produit la bile, au contraire, on retrouve des similitudes saillantes.

Les observations anglaises dans le cadre de recherches en laboratoire et “sur le terrain” font écho aux constats effectués par les experts chinois dans le cadre d’études sur l’acupuncture.

Il est question d’une interconnexion forte entre l’état du cerveau et celui de la vésicule. Soigner son mental et apprendre à se détendre serait un bon moyen d’assurer le travail de régulation qui s’opère en continu dans cette zone du corps.

Bref, ce monde a de quoi nous faire perdre la boule parfois, mais il faut s’accrocher ! Ainsi, notre bile circulera au mieux.

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