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Méningiome et dépression : à quel point faut-il s’inquiéter ?

Certaines personnes se demandent si la dépression peut être le signe annonciateur d’un méningiome.

Nous ne voulons absolument pas vous faire paniquer. Mais nous comprenons que vous vouliez en savoir plus sur certains phénomènes complexes qui se jouent dans notre univers mental et notre anatomie.

Vous découvrirez donc, dans les lignes à venir, tout ce que nous avons pu repérer à ce sujet.

Selon certaines études, oui, un état dépressif peut être annonciateur d’un méningiome. Les scientifiques vont même plus loin, en affirmant que c’est le seul symptôme de cette tumeur. Mais attention : il ne faut pas non plus paniquer au moindre coup de blues.

Procéder à un scanner cérébral ne devrait être une option que dans trois cas particuliers : une apparition très tardive des états dépressifs (après 50 ans), une inefficacité des médicaments prescrits ou une baisse drastique des émotions, tendant vers l’apathie.

Oui, ce sujet n’est pas particulièrement joyeux, mais chacun doit pouvoir trouver des explications sur Mon Parrain Santé.

Voici justement ce que nous avons découvert concernant le lien entre les méningiomes et les états dépressifs.

Les méningiomes : c’est quoi ?

Le méningiome est, comme son nom l’indique, une tumeur au niveau des méninges (source). Son évolution peut malheureusement avoir des conséquences graves sur un patient.

Bien sûr, nous ne pouvons pas apporter de larges précisions scientifiques sur le sujet. Seul un spécialiste peut vraiment vous guider si vous souffrez de ce mal, ou qu’il vous a été diagnostiqué.

Cela dit, nous pouvons vous donner quelques informations générales :

  • Les méningiomes concernent plus souvent les femmes, même si les hommes sont susceptibles d’en développer.
  • Ils sont généralement opérables, selon l’avancée de la tumeur. Cela implique certaines prises de risques toutefois, dont il faut discuter avec un médecin.

Le problème principal, c’est qu’il est difficile de savoir que cette anomalie commence à croître. Comme on l’a mentionné plus tôt, les symptômes dépressifs s’avèrent pour ainsi dire les seuls signaux d’alerte qu’on connaisse à ce stade de la recherche.

Mais alors, comment distinguer un “simple” état dépressif d’un dysfonctionnement lié au développement des méningiomes ?

Encore une fois, on ne peut pas donner une réponse définitive, mais voilà quelques pistes proposées par les experts.

La dépression : quand peut-elle être le signe de méningiomes ?

Des études ont été menées pour déterminer dans quelle mesure un état dépressif justifie de procéder à un scanner cérébral.

En effet, il est difficile d’imaginer qu’une personne se précipite vers un service de radiologie à la moindre pensée sombre.

Le travail de recherche le plus intéressant à ce sujet, c’est celui-ci. Les spécialistes nous y invitent à distinguer trois cas dans lesquels on peut soupçonner une détresse psychologique comme étant la conséquence d’une tumeur de ce genre :

  • Le surgissement d’un état dépressif tardif. Malheureusement, nous ne sommes pas tous égaux quant à notre manière de gérer les tracas de l’existence. Certains ont un moral à toute épreuve, qui ressemblerait presque à de l’inconscience… d’autres, au contraire, ont une large prédisposition à la déprime, voire à la dépression. Cela dit, il est assez rare de devenir soudainement dépressif après 50 ans. Dès lors, si l’état d’esprit d’une personne change à ce moment-là… procéder à un scanner cérébral n’est pas absurde.
  • Une absence totale de réaction aux médicaments. Si un médecin prescrit des antidépresseurs ou un traitement équivalent à quelqu’un, mais que ce dernier ne ressent aucun effet, il va chercher un autre produit. Mais si rien ne fonctionne… alors la tumeur au cerveau devient une piste.
  • Une incapacité à ressentir des émotions. On parle là d’apathie. Le comportement de la personne ne semble plus lié à une perte de moral, mais à un véritable dysfonctionnement mental. Là encore, un méningiome est parfois en cause.

Méningiomes et dépression : notre bilan

Ce qui est toujours délicat avec les états dépressifs… c’est que parfois, on déprime par peur d’avoir des problèmes psychologiques ! N’hésitez donc pas à bien analyser la situation avant de tirer des conclusions.

Si les pensées très sombres surgissent à un stade avancé de la vie, il est raisonnable de demander un check-up, y compris en optant pour un IRM. Mais il ne s’agit pas non plus de se précipiter vers un spécialiste à la moindre baisse de moral.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à en parler. Un psychothérapeute pourrait être votre premier guide. On l’oublie souvent, mais ils ont aussi une formation en médecine, même si elle est spécialisée.

Ils sont donc particulièrement bien placés pour vous aider à distinguer un état dépressif “classique” (que nous ne minimisons pas, évidemment) et la manifestation d’une tumeur.

Nous vous souhaitons en tout cas d’aller de mieux en mieux, à tous les niveaux. Vous le méritez !

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